L’école au service de l’ordre social, par Juliette

L’ÉCOLE AU SERVICE DE L’ORDRE SOCIAL « Le conservatisme pédagogique qui […] n’assigne d’autre fin au système d’enseignement que de se conserver lui-même identique à lui-même, est le meilleur allié du conservatisme social et politique » Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. La reproduction. Eléments pour une théorie du système d’enseignement. Paru en 1970 aux Editions de…

Court prolongement amical de « Fragmenter le monde » de Josep Rafanel I Orra, par Édouard Thoumire

Nous sommes trop nombreux à avoir vécu les affres des « amicalités » politiques comme allant de soi. A avoir subi la légendaire toxicité des collectifs politiques sans qu’ils ne méritent ni questionnement moral, ni n’exigent de nous des pratiques expérimentales les faisant consister.1 Il n’y aurait jamais eu la difformité avant-gardiste si les révolutionnaires n’avaient à…

Lugubres légumes : Aucune bette aussi féroce

Le soleil disparaissait derrière les peupliers quand Jean donna les derniers coups de bêche. Parmi les légumes, la terre fraîchement retournée formait un monticule à peine visible, tout en longueur. Il rentra tranquillement, sans oublier de ranger ses outils. Ce ne fut qu’une fois attablé devant son repas du soir qu’il réalisa qu’il venait de…

Le point d’honneur d’un éditeur: Jérome Lindon

Lorsque, à propos des méthodes employées par l’armée française pour « pacifier  » le territoire algérien, Hubert Beuve-Méry écrivait dans Le Monde du 13 mars 1957 : « Dès maintenant, les Français doivent savoir qu’ils n’ont plus tout à fait le droit de condamner dans les mêmes termes qu’il y a dix ans les destructions d’Oradour et les tortionnaires…

Poème du coeur

Lorsqu’un cœur se brise, et il ne fait aucun doute que cela arrive régulièrement, il est quelques gestes simples à effectuer. D’abord les morceaux doivent nécessairement se trouver quelque part. Dans la rue ? Sous les pages de vos livres ? Parmi les poils des animaux domestiques ? Là, sur la table… Cherchez les plus…

Le lac

  Je me suis assise sur le banc, les lattes de bois sont froides, un peu humides, je le sens malgré mon manteau. J’ai posé le sac à côté de moi, il est très lourd. Sur le chemin, la lanière pesait sur mon épaule, j’ai dû le poser plusieurs fois. Mais maintenant, je suis arrivée….