B. Traven : une identité hors de contrôle

À la question fort banale de savoir quel livre il emporterait sur une île déserte, on dit qu’Albert Einstein répondit que n’importe lequel lui conviendrait à condition qu’il fût de Traven. Le nombre de sentences, aphorismes ou apophtegmes légendaires que l’on lui attribue dépassant largement le nombre de pseudonymes utilisés par B. Traven, je ne saurais assurer l’authenticité de cette déclaration.

La « notice de personne » de la très sérieuse Bibliothèque Nationale de France donne une liste de trente pseudonymes utilisés par Traven, qui n’est probablement pas exhaustive. La note biographique est d’une remarquable concision. « Énigme littéraire : connu sous une trentaine de fausses identités et une demi-douzaine de feintes nationalités. – Acteur à Düsseldorf vers 1912 ; publie la revue socialo-anarchiste « der Ziegelbrenner » en 1917-1919. – Né en Prusse orientale, installé au Mexique à partir de 1925. » On en trouvera bien d’autres si l’on veut chercher… Ainsi, les éditions La Découverte donnent celle-ci : « B. Traven serait le pseudonyme de Ret Marut, né à Chicago en 1890, de parents suédois… » et, sur le site de la République des lettres, on peut lire : « Écrivain mexicain d’origine allemande, B. Traven – pseudonyme de Hermann Albert Otto Max Feige, né Wienecke (alias Hal Croves, Traven Torsvan, Ret Marut,…) – né le 23 février 1882 à Schwiebus (aujourd’hui Swiebodzin, Pologne). »

Une première certitude bien établie est que B. Traven tenait absolument à n’être pas de ceux qui sont nés quelque part…

Une seconde est qu’il y a identité entre Ret Marut, l’anarchiste allemand qui, à partir de 1917, publia « Der Ziegelbrenner » – le fondeur de briques –, revue libertaire et pacifiste largement apériodique, et l’homme qui, au Mexique, écrivit l’œuvre de B. Traven. 

Portrait de Ret Marut par Franz Wilhelm Seiwert.

Pour l’essentiel, cette seconde certitude fut établie par le travail de Rolf Recknagel, initialement publié à Leipzig en 1965, puis complété en 1966, 1971, 1978 et 1982. Maître de conférence en littérature contemporaine, Rolf Recknagel a rassemblé tous les matériaux disponibles pour établir une biographie de Traven et a passé beaucoup de temps à vérifier certaines rumeurs, fondées ou, pour la plupart, non fondées. Il se livre, surtout, à une fine analyse linguistique, stylistique et idéologique – qui passe un peu au-dessus des oreilles d’un lecteur non germanophone ou peu au fait des idées de Max Stirner – mais il apporte ainsi de très convaincants arguments en faveur de l’identification Marut/Traven.

Au début de cette année, est parue chez Libertalia, sous le titre B. Traven, romancier et révolutionnaire, une réédition de son livre. Il s’agit de la reprise de la traduction, due à Adèle Zwicker, parue en 2009 aux éditions de L’insomniaque, sous le titre Insaisissable, les aventures de B. Traven. Recknagel, aux sympathies anarchistes transparentes, a publié ses travaux en RDA, sous l’œil attentif et peu bienveillant de la censure et de la STASI. Pour rester politiquement correct, il a dû passer assez rapidement sur certains points… Aussi les premiers éditeurs français ont-ils cru bon de compléter son texte en certains endroits… Ces compléments apparaissent en italique au fil du récit. Des notes de bas de page avec références, même longues, auraient, à mon avis, été préférables.

On notera que la première édition de cette étude très sérieuse est parue avant la mort de B. Traven, survenue en 1969. Bien sûr, Traven refusa les conclusions de Recknagel. Cependant, sa veuve, Rosa Elena Luján, qu’il avait épousée en 1957, admit quelques temps après sa disparition que Traven avait bien été Ret Marut, comédien, rédacteur et éditeur de der Ziegelbrenner, membre de l’éphémère République des Conseils de Bavière, qui fut arrêté, condamné à mort, s’évada et disparut…

Les éditions L’insomniaque ont publié en 1994, et repris en 2011, la traduction de quelques articles du Ziegelbrenner, sous le titre Dans l’état le plus libre du monde, qui est aussi celui du texte le plus long du recueil, où Ret Marut relate son arrestation et son évasion.

Notre homme en cavale,
se faisant un profil à la Norman Rockwell,
(Photos de la police londonienne, 1923.)

Cependant, il aurait été bien décevant que les fins limiers s’en tiennent aux conclusions de Rolf Recknagel ou aux confidences de Rosa Elena Luján. D’autres recherches ont été menées et d’autres biographies ont été écrites, notamment par Judy Stone, Will Wyatt et Karl S. Guthe, non traduites en français.

En français, on peut encore trouver le récit singulier de Jonah Raskin, universitaire nord-américain, qui relate son voyage au Mexique À la recherche de B. Traven – c’est le titre en français –, publié en 1980 et traduit en 2007 aux éditions Les Fondeurs de Briques. Il y raconte comment, après avoir écrit un article sur Traven, il entra en contact avec Rosa Elena Luján qui avait apprécié son essai et voulut le rencontrer. Quand il se rendit à Mexico DF en 1974, elle lui proposa de collaborer avec elle afin d’écrire une biographie de feu son époux. Jonah Raskin put rencontrer bon nombre de témoins de la vie de Traven au Mexique, suivre la trace de ses voyages au Chiapas, consulter ses notes et manuscrits, mais le projet de biographie n’aboutit pas. Son livre est divertissant, mais finalement décevant, car ce n’est que le récit d’un échec et d’une occasion ratée. Il montre cependant avec quelle habileté Traven avait su semer le doute sur son identité, préparant la voie à des déductions parfois assez fantaisistes et fantasmagoriques, qui ont fini par mener le chercheur au bord de la déraison.

La position d’« écrivain caché » a été adoptée très tôt par celui qui, au Mexique, signait ses écrits B. Traven. En 1926, lorsqu’il adressa à la Guilde du livre Gutenberg le manuscrit de son Vaisseau des morts, il l’accompagna d’une lettre à destination des futurs lecteurs. Il y écrit :

« Quand on postule un emploi de veilleur de nuit ou d’allumeur de réverbères, on se voit demander un curriculum vitæ que l’on est tenu de remettre dans le délai requis. Mais ce n’est pas chose à exiger d’un travailleur qui crée des œuvres intellectuelles. C’est impoli. Et c’est l’inciter à mentir. […] La biographie d’un homme créatif n’a pas la moindre importance. Si on ne reconnaît pas l’homme à ses œuvres, de deux choses l’une : soit c’est l’homme qui ne vaut rien, soit ce sont ses ouvrages. L’homme créatif ne doit pas avoir d’autre biographie que ses œuvres. C’est dans ses œuvres qu’il soumet à la critique sa personnalité et sa vie. »

La chasse au Traven caché fut grande ouverte lorsque John Huston porta à l’écran, pour la Warner Bros, Le trésor de la Sierra Madre. Le film sortit en 1948, avec Humphrey Bogart dans le rôle principal, et remporta trois Oscars. Avant le tournage, le réalisateur avait écrit à B. Traven et reçu une ample réponse d’une vingtaine de pages comportant de nombreuses indications de mise en scène et de prises de vues. Impressionné, Huston aurait souhaité rencontrer l’auteur mais ce fut un certain Hal Croves, mandaté par Traven prétendument empêché, qui se présenta au rendez-vous. Cet inconnu, qui possédait une connaissance très précise du roman, fut engagé comme conseiller technique pour les scènes qui devaient être mises en boîte au Mexique – presque toutes, à vrai dire. Huston avait deviné que son « conseiller » n’était autre que Traven mais il ne chercha pas à le démasquer. Cependant, il ne fut pas le seul à se douter de l’embrouille et la rumeur fit son chemin. Un membre de l’équipe joua les paparazzi, photographia Hal Croves en catimini et ce dernier, très fâché, disparut…

 

 

Le film fut une réussite et son succès fit beaucoup pour la célébrité de l’écrivain B. Traven mais donna naissance, dans la presse à scandale et au-delà, au « mystère Traven », dont la fascination perdure…

Mais à quoi bon ? Il serait sans doute plus respectueux des volontés de ce grand écrivain, qui tenait à contrôler lui-même sa fausse identité, de s’en tenir à l’œuvre qu’il nous a laissée.

Cette œuvre est née dans les années 1920, au Mexique où elle fut écrite et en Allemagne où elle fut d’abord publiée. Et s’il faut une date de naissance, disons que c’est le 21 juin 1925 que Vorwärts – En avant –, périodique du parti social-démocrate allemand, annonça la publication en feuilleton d’un récit intitulé Die Baumwollpflücker – Les Cueilleurs de coton – , ajoutant la mention « Copyright : B. Traven, à Tamaulipas ». Vorwärts, tout social-démocrate qu’il fût, avait pris des positions pacifistes durant la guerre et se trouvait donc être « acceptable » pour l’ancien « fondeur de briques » qu’était Traven.

Un peu moins d’un an auparavant, l’Union culturelle des typographes allemands avait fondé, à Leipzig, un club du livre dont l’objectif était de proposer à tous les travailleurs des « livres satisfaisants pour l’esprit et de belle qualité ». Ce club reçut le nom de Büchergilde Gutenberg – Guilde du livre Gutenberg – et publia bon nombre de livres de qualité, trouvant refuge à Zurich après la prise de pouvoir des nazis.

Ernst Preczang, directeur du comité de lecture de la guilde, après avoir lu les trois premières livraisons des Cueilleurs de coton, parvint à joindre Traven pour lui proposer de publier son roman. En l’état, le texte était trop court pour paraître en volume et Traven proposa Der TötenschiffLe vaisseau des morts – que Preczang accepta et qui parut en 1926.

La même année, Les cueilleurs de coton, augmenté d’une partie plus étatsunienne que mexicaine, sortit chez un autre éditeur, Buchmeister-Verlag, sous le titre Der Wobbly – par « Wobbly » on désigne un membre des IWW, les Industrial Workers of the World, union socialo-anarchiste de travailleurs fondée à Chicago en 1905. Le roman retrouva son titre initial en 1929. Jusqu’à présent, il n’a pas trouvé d’éditeur français pour le faire traduire… Seuls les premiers chapitres, traduits par Pierre Gallissaire, ont paru dans la revue Réfractions – on en trouvera le début sur le site de la revue.

Le vaisseau des morts, sous-titré Histoire d’un marin américain, raconte les errances d’un matelot qui, ayant raté son embarquement à Anvers, se retrouve sans livret de marin, sans passeport et sans argent. Rejeté de tous les pays qui ne veulent pas avoir sur le dos ce sans-papiers, il finit par gagner l’Espagne et le Portugal, où il peut s’embarquer sur la Yorikke, un vaisseau mal en point qui ne vaudra plus que la prime d’assurance lorsqu’aura été organisé un naufrage dans les règles de l’art. Mais c’est après avoir été kidnappé au cours d’une escale, que notre homme aura à affronter ce dénouement sur un autre « vaisseau fantôme », l’Empress of Madagascar.

Le récit de Traven se présente comme le monologue du marin, racontant ses aventures à un interlocuteur qu’il interpelle à l’occasion. Il mêle un humour désabusé et dévastateur à des invectives répétées qui n’épargnent personne, capitalistes ou prolétaires. Ce n’est sans doute pas le meilleur roman de Traven mais cela constitue une bonne introduction à ceux qui suivront, plus maîtrisés mais toujours fidèles à la position libertaire radicale de l’auteur.

La Guilde du livre Gutenberg publia ensuite la plupart des livres de Traven, dont Le trésor de la Sierra Madre, Rosa Blanca et cinq des six romans du Cycle de l’acajou. Tous n’ont pas été traduits en français, et certains l’ont été dans des conditions assez discutables.

 

Quelques éditions originales de la Guilde Gutenberg.

B. Traven tenta de traduire lui-même ses premiers livres en anglais et les proposa au grand éditeur Albert A. Knopf. Celui-ci se rendit rapidement compte que ces écrits étaient, en l’état, impubliables, truffés de germanismes, de fautes de syntaxe et parfois réduits à un pesant mot à mot. Conscient de l’originalité et de la force de ces récits, il proposa à l’auteur de les faire réécrire par Bernard Smith. Knopf fit sans doute preuve de beaucoup de diplomatie car Traven accepta. Il dut cependant attendre le film de Huston pour prendre place, aux États-Unis, parmi les best-sellers

Pour être publié au Mexique, il lui fallait être traduit en espagnol, ce qui fut fait, pour l’essentiel par Esperanza López Mateos qui, en 1939, avait pris contact avec Kopf pour obtenir les droits cinématographiques d’un livre de Traven, Le pont dans la jungle. L’auteur refusa mais Esperanza López Mateos insista et envoya une traduction du livre en espagnol. Elle fut engagée, à partir de 1941, comme secrétaire, traductrice et agent littéraire de Traven pour l’Amérique du Sud. Parallèlement, elle poursuivit ses activités politiques, même après un accident de montagne dont les séquelles furent importantes. Elle se suicida, ou fut assassinée, en 1951.

Il semble que B. Traven fut profondément affecté par sa disparition. Et, plutôt que de s’intéresser à la belle figure d’Esperanza López Mateos, les commentateurs remarquèrent qu’il écrivit fort peu après sa mort. Naquit alors l’absurde rumeur selon laquelle la traductrice de Traven aurait été l’auteure de ses livres. Cette légende s’ancra avec une telle force au Mexique et en Amérique du Sud que, au cours d’une conférence de presse tenue à Buenos Aires en 1960, le président du Mexique, Adolfo López Mateos, frère d’Esperanza, dut la démentir, soulignant notamment que sa sœur avait quatre ans lorsque le premier livre de Traven fut publié…

Il faut noter que ces traductions furent faites non à partir de la version originelle écrite en allemand mais à partir de la traduction-adaptation anglaise. Même si tout cela se fit avec l’accord de Traven, se pose évidemment la question de la fidélité au texte d’abord publié. D’autant plus qu’il semble que Traven acceptait ou proposait des « améliorations » à ses écrits : passant de l’allemand à l’anglais, il élaguait un peu en éliminant autant que possible les références à des éléments germaniques et ajoutait des détails explicatifs.

Les éditions Libertalia ont eu la bonne idée de publier, en parallèle au livre de Recknagel, un mince volume de quelques textes courts de Traven, titré Le gros capitaliste. On y trouve, sous ce titre, une traduction à partir de l’allemand, et par Adèle Zwicker, de la nouvelle Der Großindustrielle, qui a dû paraître initialement en 1928 – mais je n’en ai pas la certitude… Cela donne, en français, un texte de 9 pages comportant environ 1400-1500 caractères – espaces compris – par page. La traduction de Claude Elsen, à partir de l’américain, est disponible dans le recueil Le visiteur du soir et autres histoires, paru en 1967 chez Stock. La nouvelle qui nous intéresse porte le titre Chaîne de montage, et apparaît nettement plus longue : une douzaine de pages de 2100 à 2200 caractères. Si l’histoire est la même, elle s’est notablement empâtée en passant d’une langue à l’autre, se chargeant de larges pelletées de couleur locale : Le gros capitaliste utilise une demi douzaine de mots espagnols alors qu’on en trouve une cinquantaine dans Chaîne de montage. La version tirée de l’allemand, avec sa concision élégante, va droit au but et constitue un apologue percutant sur l’incompatibilité, ou plutôt l’incommensurabilité, de la logique « entrepreneuriale » d’un américain rapide en calcul de bénéfices avec celle d’un paysan indien fabriquant de jolis petits paniers qu’il vendait à l’occasion.

Cependant, puisque les modifications et réécritures pouvaient être suggérées par Traven, ou recevoir son agrément, la question se pose de savoir quel est le texte de base : l’allemand, l’anglais ou l’espagnol ? Il faudrait étudier de près les manuscrits, les correspondances et les différentes éditions et rééditions… Mais il est probable que l’on aboutisse à la même incertitude que celle qui s’attache à l’identité de l’homme Traven.

Je ne pense pas que l’édition française se soit posé cette question puisque la lectrice ou le lecteur de notre cher pays n’aurait qu’assez peu de choix pour emporter un livre de Traven sur une plage déserte – ce qui est sans doute encore plus difficile à trouver qu’un Traven traduit de l’allemand, mais il ne faut pas céder à la facilité.

Si les premiers livres de Traven n’ont pas tous été traduits, c’est surtout Le cycle de l’acajou qui eut à souffrir de la désinvolture des éditeurs français. À partir de 1931, Traven a écrit six romans pour dénoncer le sort fait aux travailleurs indiens, ses frères en prolétariat, dans les exploitations forestières. Seuls quatre de ces ouvrages ont été traduits en français. Le premier d’entre eux, La charrette, a eu le privilège d’être transposé à partir de la version espagnole établie sur la version anglaise adaptant la version allemande. Les éditions 10/18 ont repris la chose et c’est probablement la même traduction que l’on trouve aux édition La découverte. Le deuxième, Regierung – Gouvernement – a été traduit de l’anglais, sous le titre Indios, allez savoir pourquoi… Les deux suivants n’ont pas paru en français. Le cinquième, La révolte des pendus, a été traduit de l’anglais par A. Lehman en 1938. Il a été repris en 10/18 et à La Découverte. Enfin, le dernier, a été traduit de l’allemand par Robert Simon pour Le Cherche Midi, sous le titre L’Armée des pauvres.

On voit qu’il reste du travail…

Dans Le feu et le récit de Giorgio Agamben, on peut trouver une courte intervention intitulée Sur la difficulté de lire. Il y développe divers cas dont celui-ci :

« Il y a aussi un autre cas sur lequel je voudrais attirer l’attention. Je me réfère aux livres qui n’ont pas trouvé ce que Benjamin appelait l’heure de leur lisibilité, qui ont été écrits et publiés, mais restent – et pour toujours peut-être – en attente d’être lus. […] Quel est le statut de ces livres ? Je pense que s’il s’agit vraiment de bons livres, il ne faut pas parler d’une attente, mais d’une exigence. Ces livres n’attendent pas, mais ils exigent d’être lus, même s’ils ne l’ont pas été, et qu’ils ne le seront jamais. […] »

Je pense que les livres de B. Traven sont vraiment de bons livres et qu’ils exigent d’être lus, bien traduits, en français.

Sinon, qu’irai-je faire sur une plage déserte d’une île déserte ?

 

Article par Guy M.

 

 

 

Avec, par ordre d’apparition en scène :

Rolf Recknagel, B. Traven, romancier et révolutionnaire, traduit de l’allemand par Adèle Zwicker, Libertalia, 2018.

B. Traven, alias Ret Marut, Dans l’état le plus libre du monde, traduit de l’allemand par Adèle Zwicker, L’insomniaque, 1994.

Jonah Raskin, Á la recherche de B. Traven, traduit de l’anglais (US) par Virginie Girard, Les Fondeurs de Briques, 2007.

B. Traven, Le vaisseau des morts, traduit de l’allemand et adapté par Philippe Jaccottet, Calman-Lévy, 1954, repris en 10/18, 1987.

B. Traven, Le vaisseau des morts, traduit de l’allemand par Michèle Valencia, éditions La Découverte, 2010.

B. Traven, Le trésor de la Sierra Madre, traduit de l’anglais par Paul Jimenes, éditions Sillage, 2008.

B. Traven, Le pont dans la jungle, traduit de l’allemand par Robert Simon, Gallimard La noire, 2005.

B. Traven, Le visiteur du soir, traduit de l’anglais par Claude Elsen, Stock, 1967.

B. Traven, Le gros capitaliste, traduit de l’allemand par Adèle Zwicker, Libertalia, 2018.

(Deux des textes sont accessibles en ligne.)

B. Traven, La charrette, traduit de l’espagnol par Mathilde Camhi, La découverte,2010.

B. Traven, Indios, traduit de l’anglais par Jacqueline Castet, Calmann-Lévy, 1974, repris en 10/18, 1990

B. Traven, La Révolte des pendus, traduit de l’anglais par A. Lehman, La Découverte, 2004.

B. Traven, L’Armée des pauvres, traduit de l’allemand par Robert Simon, Le Cherche Midi, 2013.

Giorgio Agamben, Le feu et le récit, traduit de l’italien par Martin Rueff, Rivages poche, 2018

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