« Solaris » à l’aveugle

J’ai eu le plaisir de découvrir le roman « Solaris » il y a quelques jours, rescapé d’un désherbage de bibliothèque, marqué d’un gros tampon « MIS AU REBUT » sur la page de titre.

C’est pourtant un chef d’œuvre de la science-fiction, écrit par le polonais Stanislas Lem en 1961 et publié chez Denoël quelques années après. Le roman a été adapté par deux fois au cinéma, par Andrei Tarkovski et Steven Soderbergh.

On y découvre en même temps que le narrateur une planète absolument mystérieuse, recouverte par un océan et où il s’est « passé un truc ». L’écriture fourmille d’inventions, de subtilités et m’a laissé fasciné, une fois l’ouvrage terminé. Je crois que c’est parce que chaque scène, chaque dialogue, chaque période du récit possède sa calme étrangeté. Le livre est lui-même en décalage par rapport à ce qu’on attendrait d’une histoire d’exploration spatiale et nous emmène dans des territoires vraiment inconnus : le doute, la folie, l’isolement, l’angoisse, la stupeur, l’illumination… Je le conseillerais volontiers à quelqu’un.e qui n’a pas pour habitude de lire de la SF.

Sans avoir vu les films, j’ai fait ces dessins, autour de phrases glanées dans le livre, en fermant les yeux.

 

Dessins et article de Denys Moreau

Un immense merci à Laetitia ( www.brouillonsuperieur.fr ), par qui l’ouvrage m’est parvenu.

 

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