Enfant, j’adorais Le bon gros géant, surtout je crois parce qu’il avait une façon de parler surprenante et rigolote qui me plaisait bien. Il y a peut-être quelque chose de ce plaisir enfantin de mélanger les mots dans le ravissement éprouvé en découvrant la langue si particulière inventée par Jean-François Beauchemin dans le court roman…